
| Le coup de coeur : deux livres avec DVD : - Swing Café : le jazz raconté, avec des morceaux superbes (notamment un Fats Waller) - La Callas : une invitation à l'Opéra de magnifiques enregistrements pour accompagner un bien beau livre. |
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le prix Goncourt
Trois
récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah,
Fanta, Khady Demba. Norah, la quarantaine, arrive chez son père en
Afrique. Le
tyran égocentrique de jadis est devenu mutique, boulimique, et passe
ses nuits
perché dans le flamboyant de la cour. Fanta enseigne la français à
Dakar, mais
elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy. Rudy s'avère
incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'elle mérite.
Khady Demba
est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une
lointaine cousine, Fanta, qui vit en France. Chacune se bat pour
préserver sa
dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une
obstination
méthodique et incompréhensible.
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Le prix Femina
'Personne'
est le portrait, en vingt-six
angles et au centre absent, en vingt-six autres et au moi échappé, d'un
mélancolique. Lettre après lettre, ce roman-abécédaire recompose la
figure d'un
disparu qui, de son vivant déjà, était étranger au monde et à lui-même.
De 'A'
comme 'Antonin Artaud' à 'Z' comme 'Zelig' en passant par 'B' comme
'Bond
(James Bond ) 'ou 'S' comme 'SDF', défilent les doubles qu'il abritait,
les
rôles dans lesquels il se projetait. Personne, comme le nom de
l'absence,
personne comme l'identité d'un homme qui, pour n'avoir jamais fait bloc
avec
lui-même, a laissé place à tous les autres en lui, personne comme le
masque,
aussi, persona, que
portent les vivants
quand ils prêtent voix aux morts et la littérature quand elle prend le
visage
de la folie. |
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Goncourt des Lycéens
Michel
Marini avait douze ans en 1959. C'était
l'époque du rock'n' roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était
photographe
amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de
Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré
Tibor,
Léonid, Sasha, Imré et les autres. Ces hommes avaient tous passé le
Rideau de
fer pour sauver leur vie. Ils avaient abandonné leurs amours, leur
famille,
leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient tous retrouvés à
Paris
dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et
Sartre.
Cette rencontre bouleversa définitivement la vie de Michel. Parce
qu'ils
étaient tous d'incorrigibles optimistes
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Livre
Inter
"Zone"
repose sur un long monologue de 500 pages composé
d'une seule phrase. Dans le train qui le conduit à Rome, Francis
Servain,
ancien espion et ancien militaire se souvient. Tout
y passe : les innombrables guerres balkaniques,
l'Algérie des égorgeurs et des égorgés, les derniers combattants
palestiniens,
les trahisons et les coups tordus, les emprisonnements, tortures et
exécutions
sommaires, souvenirs personnels.
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